Canard PC

*Fondé en novembre 2003
*Parution Bimensuel (2 fois par mois quoi)
*News /Culture / Cuisine /Tests/ preview/ réseau/Hardware /détente (mots croisés). Parfois des dossiers.
* 3,80€
* canardplus.com

Rédaction :
* Ackboo (Rédacteur en chef)
* Didier Couly (Illustrateur)
* El Gringo (Rédacteur)
* Fishbone (Responsable de l'actualité du site Internet)
* Lord Casque Noir (Directeur de la rédaction)
* Omar Boulon (Testeur)
* Threanor (Testeur)
* Sonia (Secrétaire de Redaction)
*Willman (Webmaster de canardplus.com)




L'histoire : Canard PC voit le jour en décembre 2003, après le scandale de l'affaire de la beuverie de bayonne (ou pas) ou Future France, une société qui possède deja la majorité des magazine de jeux vidéo français rachète Joystick. Afin de montrer leur désaprobation, la majorité de la rédaction quitte la magazine et part fonder tout d'abord Presse Non Stop (qui est la SARL de presse créée par 5 membres de la rédaction pour publier Canard PC. Elle est entièrement détenue et financée par les membres de la rédaction et donc totalement indépendante, dixit canardpc.com) puis Canard PC.

Le magazine fait son petit bout de chemin et gagne en notoriété (bien que toujours assez dur a trouver pour ceux qui ne vivent pas a Paris, ah ah bande d'indigènes), du fait notamment du transfert partiel des lecteurs de Joystick vers Canard PC avant de passer bimensuel en janvier 2007 (pourquoi ? les réponses dans l'interview plus bas), ce qui est pour l'instant sa dernière mutation.



L'avis (zite guidée) : Si je voulais être objectif, je dirais que Canard PC est un magazine interessant. Sinon, je dirais juste que ca poutre sévère, et que c'est sans conteste Le magazine a a cheter pour se tenir au courant de l'actualité du jeu vidéo.

On retrouve le ton magnifiquement décalé qui avait fait la célébrité de Joystick, agrémenté de news toujours moins sérieuse (et toujours plus bourrés de préjugés et cliché au second degré), de tests qui peuvent aussi bien être massacreur qu'encenseur, mais toujours avec le même talent ainsi que d'une partie matos plus sobre mais très efficace.

Enfin il y a la célèbre grille (de mots croisés) de maitre Paul Cul et les célèbres dessins de Couly, ancien dessinateur de Joystick qui dessine aussi bien les lapins que les pingouins. En fait l'un des uniques défauts concerne le peu de dossiers et l'irrégularité de la qualité de ceux ci (comment faire jouer votre meuf aux jeu vidéo, c'est vraiment utile de couper des arbres pour ça ? ). Hormis ce petit bémol c'est vraiment un magazine très agréable a lire qui réussit le tour de force de plaire a des gens qui ne s'interessent d'habitude pas aux jeux vidéos.


/!\L'interview-exclusive-que-même-paris-match -ils-ont-pas-eus /!\

Ackboo, alias Olivier Peron et rédacteur en chef de Canard PC, a gentiment accepté de répondre a mes questions, et j'ai presque pas eu besoin de la harceler. Et puis faut dire qu'il sait que je suis pas un vrai journaliste, alors il se doute que je vais pas lui poser des questions de putes.

PC Pizza: Comment définiriez vous votre ligne éditoriale ?
-Ackboo: Nous faisons du test et de l'actu sur les jeux vidéo sans trop nous prendre au sérieux et en s'adressant plus aux adultes qu'aux adolescents. Parce que parler de jeux vidéo en se prenant au sérieux, c'est vraiment trop triste. Et nous n'avons aucune prétention d'objectivité, l'objectivité ça ennuie tout le monde.


PCP: Combien avez vous de journalistes permanent (en plus du redacteur en chef) ? Combien de pigistes en moyenne ?
-Quatre journalistes permanents, trois pigistes externes, un dessinateur.


PCP: En tant que redacteur en chef, quel est votre rôle ?
-Etre rédacteur en chef d'un magazine de jeu vidéo, ça consiste principalement à tanner les pigistes pour qu'ils rendent les textes à l'heure et ne passent pas toute leur existence à jouer au dernier shoot réseau qui vient de sortir. Quand tout se passe bien, il y a peu de choses à modifier dans les textes et peu de correction à faire. En fait, c'est plus un boulot technique qu'autre chose (relire des pages, vérifier la maquette, établir un chemin de fer…). Un singe bien dressé pourrait faire tout ça sans problème. Et puis il y a aussi tout le côté "relation avec les éditeurs" qui consiste à passer 20 minutes par jour au téléphone à noter des rendez-vous sur un Post-it. J'aimerais vous dire que le rédacteur en chef est la pierre angulaire du magazine, que rien ne peut se faire sans lui, mais dans le jeu vidéo en tout cas, ce n'est pas vrai : ce sont les testeurs qui font vraiment le magazine et sa ligne éditoriale.

PCP: Que pensez vous avoir de plus par rapport à d'autres magazines de jeux video ?
-Des journalistes qui écrivent mieux, d'un point de vue littéraire, et un ton décalé et subjectif qui fait que le magazine ne ressemble pas à une succession de fiche-produits. On a aussi un dessinateur qui fait des lapins.

PCP: Pourquoi être passé au format bimensuel ?
-Parce que ça divise par deux les coûts de distribution par rapport à l'hebdomadaire, que ça améliore les ventes (les magazines restent plus longtemps en kiosque) et que ça permet d'avoir des bouclages moins "speed" pour préparer des articles encore mieux documenté sans avoir à passer trois nuits blanche.

PCP: Quels sont les avantages et les inconvenient d'etre indépendants ?
-Quand l'équilibre financier est atteint, il n'y a aucun inconvénient à être indépendant. Pour les avantages, être un groupe de presse indépendant permet surtout d'accélérer les prises de décision (pas de maison-mère ou de directeur du machin-truc à consulter). Normalement, je devrais vous sortir le couplet du "Quand on est indépendant, on est réellement libre de toute pression sur notre ligne éditoriale" mais c'est un peu pipeau : j'ai travaillé dans un magazine du groupe Hachette avant, et j'ai toujours pu écrire exactement ce que je voulais, même quand ça faisait perdre des milliers d'euros en contrat publicitaire (c'est arrivé).